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Vingt ans après, les lions de la teranga imitent ainsi leurs aînés (quarts-finalistes 2002) en ralliant la phase finale d’un Mondial pour la deuxième fois de leur histoire

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Kalidou Koulibaly a marqué mardi le but de la qualification du Sénégal pour les huitièmes de la Coupe du monde, deux minutes après l’égalisation de l’Équateur (2-1).

Le Sénégal est allé chercher son billet pour les huitièmes de la Coupe du monde au mérite et au courage. Son destin qatari s’est joué en l’espace de deux minutes et sur deux coups de pied arrêtés. Le capitaine Kalidou Koulibaly s’est arraché au second poteau (70e) pour redonner l’avantage à son pays alors que Moises Caicedo venait d’égaliser sur corner (68e). Dans l’obligation de triompher de l’Équateur mardi, les Lions de la Teranga se sont montrés supérieurs dans tous les domaines, y compris sur le plan mental après l’égalisation. Vingt ans après, ils imitent ainsi leurs aînés (quarts-finalistes 2002) en ralliant la phase finale d’un Mondial pour la deuxième fois de leur histoire.

La mauvaise prestation face au Qatar, malgré la victoire (3-1), et les bonnes dispositions de l’Équateur les plaçaient pourtant dans une situation très inconfortable. Mais ces derniers ont montré un tout autre visage dès l’entame de match, asphyxiant la Tri et prenant logiquement les devants. Les hommes d’Aliou Cissé ont commencé très fort. Ils auraient dû ouvrir la marque rapidement si Idrissa Gueye ou Boulaye Dia ne s’étaient pas troués au moment de conclure (3e, 8e). Ces deux énormes occasions ratées n’ont pas grisé les Sénégalais qui sont repartis de plus belle en fin de première mi-temps. Et, après plusieurs situations chaudes, Ismaïla Sarr a enfin concrétisé la domination de son équipe. L’ailier de Watford a transformé un penalty qu’il avait lui-même obtenu en devançant deux défenseurs (44e).

Les rôles se sont alors inversés et ce sont les Équatoriens qui ont couru après le score. Ils avaient pénétré dans le stade Khalifa de Doha avec l’intention de préserver leur point d’avance et ils n’ont jamais réussi à changer de logiciel. Pour une fois, ils n’ont pas été sauvés par leur capitaine Enner Valencia qui a été contenu par Koulibaly et qui était gêné par une entorse au genou. Leur but sur corner aurait pu suffire, mais Koulibaly n’avait pas dit son dernier mot.


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