Sécurité et Sûreté maritimes dans le Golfe de Guinée :Lutte contre le trafic international de drogue

Sécurité et Sûreté maritimes dans le Golfe de Guinée :Lutte contre le trafic international de drogue
À quand une reconnaissance internationale « officielle » pour nos Diambars des mers qui risquent leur vie dans cette lutte contre le trafic international de stupéfiants et autres substances psychotropes ?
Dans la nuit du vendredi 5 janvier 2024, s’est produit l’événement tragique et douloureux de la disparition de cinq (5) soldats appartenant au corps d’élite des commandos fusiliers de la Marine nationale. Leur disparition est survenue alors qu’ils étaient, avec sept (7) autres frères d’armes, engagés dans une opération d’interception d’un navire suspecté de s’adonner à du trafic de stupéfiants.
Ce qu’il convient de préciser ici, c’est que notre armée de mer, en sa qualité de bras armé de l’État en mer, a la charge d’assurer, entre autres missions, la sauvegarde de l’intégrité du territoire national, et donc de prévenir et, le cas échéant, d’anéantir les menaces de toute nature qui pourraient la compromettre.
L’exercice de cette mission de service public s’étend sur l’ensemble de l’espace maritime sénégalais, soit 212 000 km², comprenant une mer territoriale de 12 milles marins (espace sous souveraineté nationale) et une zone économique exclusive (ZEE) de 200 milles marins, parallèle à un plateau continental de la même superficie (espaces sous juridiction nationale), selon les termes de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS).
Dans le cadre de la lutte internationale contre le trafic de stupéfiants, le Sénégal, à l’instar d’autres pays africains, a montré un engagement affirmé pour jouer sa partition contre ce fléau aux dimensions à la fois criminelles et sanitaires.
Cette volonté politique s’illustre par le relèvement substantiel du niveau des équipements de la Marine nationale, à travers l’acquisition de vecteurs hauturiers et la formation des « soldats des mers », rendant plus efficaces les interventions en mer. Le volume de drogue saisi ces dernières années par la Marine nationale suffit à le démontrer.