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Quand Dr Ahmed Khalifa Niasse perd un être cher

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Quand Dr Ahmed Khalifa Niasse perd un être cher

Elhadj Amadou Niasse Junior , deuxième du nom, un jeune saint nous a quitté.
Du haut de sa taille de (1m90) un mètre quatre vingt dix.
Il était l’homonyme et le petit- fils de mon frère de même père le Borom Ndoucoumane.
Malgré son jeune âge ce petits-fils était exemplaire dans sa dévotion, dans ses connaissances.
Il s’était éloigné de son Leona Niassene natal pour s’installer à Mbour pour y diriger une école de connaissance islamique et de langue arabe.
Il faisait des miracles malgré sa discrétion. Il n’aimait pas qu’on en parle.
Curieusement son meilleur disciple a été celui qui était devenu son agresseur.
Dés que l’agresseur l’a attaqué dans l’obscurité de ce quartier de Mbour qu’il habitait ses doigts, par un claquement, ont paralysé l’agresseur en question.
Il l’a, alors, récupéré, ramené chez lui.
La personne puait de tout bord. Il l’a aidé à se laver, à se raser la tête . Il l’a nourrie et a partagé avec lui sa chambre de oustaz.
La personne a vu que Elhadj Amadou priait toute la nuit. Par crainte de Dieu il pleurait. Et des choses bizarres, comme un kaléidoscope, se produisaient pendant ses prières .
La personne a, alors, pris de lui la tariqa Tidjane, la Tijanyah et est devenu aujourd’hui l’un de ses fils spirituels.
Il voyageait souvent dans les villages, hameaux et petits patelins sérères.
Tous les jeunes sérères de Mbour, Gandigal, Nguekokh, Loul, de Ndiaganiao, Joal, Fadiouth, Nianing, de Thiadiaye, de Sandiara le pleurent aujourd’hui. Ils sont venus massivement à Kaolack, ville qu’ils ne connaissaient pas avant derrière leur seul marabout qui n’avait rien d’un arnaqueur ou d’un charlatan.
C’était un soufi, arrière petit- fils de Mame Khalifa Niasse. Il suivait les pas de son ancêtre .
Jeune, calme, souriant, il était le modèle achevé que nous avions de nos grands ancêtres .
Aujourd’hui Guent Peul et tout le Ndoucouman le pleurent. Kaolack, Leona Niassene, Medina Baye le pleurent aussi. Tous les jeunes serignes, oustaz, imams, enseignants sont affligés.
Son père, d’un calme légendaire, n’a cessé de verser des larmes pour l’homonyme de son père. Alors que pour son père aucune larme n’a coulé.
Elhadj Amadou Niasse Junior, comme le Christ, a vécu trente trois ans sur terre.
Que la terre de Kaolack lui soit légère .
Adieu jeune saint. Pratiquant de la piété, de la modestie. Pour l’amour des hommes aussi pauvres soient-ils.
Ton corps nous a quitté mais Baye Dame( comme on t’appelait dans la famille) tu ne quitteras jamais nos cœurs et nos pensées .
Le souvenir que tu nous a laissé ne nous quittera jamais. Jusqu’au jour où nous te retrouverons dans l’au-delà .
Que Dieu t’accorde Sa Miséricorde et la place supérieure que tu mérites dans Son Paradis.

Dr Ahmed Khalifa Niasse


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