Présidentielle 2024: Compte à rebours
Compte à rebours
A j-213, on peut vraiment dire que le compte à rebours est lancé au moment où on reste à l’écoute du Premier magistrat sortant sur le choix de son candidat suppléant remplaçant indiqué aux électeurs et électrices Sénégalais. Il reste à Macky de préserver ses acquis, sa fortune, ses avantages post mandats à défaut d’avoir pu se maintenir au pouvoir en convoitant un troisième et illégitime mandat republicain. Bon republicain qu’il reste et à qui il est reproché des estocades à la démocratie, à ses institutions, à l’État de droit et aux libertés individuelles, Macky Sall a de sérieux comptes publics à rendre au peuple qui l’a élu en 2012 et réélu 2019. D’abord sur les meurtres sans raisons de ceux et celles qui ont perdu la vie dans des circonstances troubles non encore élucidées et sans poursuites judiciaires ouvertes à l’encontre de potentiels auteurs de crimes contre le Sénégalais lambda, manifestant et/ou militant activiste. Ensuite sur les morts des aventuriers de la route migratoire, empruntée par tous ces jeunes perdus en mer. Enfin, sur tous ces scandales financiers à n’en plus finir dont les fameux 1000 milliards du fonds Covid qui reste le scandale du siècle en matière de dissipation de fonds publics issus de l’aide étrangère et des aides du sérail national. Comment une justice aux ordres, des Fds soumises aux hommes plus qu’à la loi et au serment, des fonctionnaires plus véreux, plus goulus, plus menteurs et de plus en plus plus que milliardaires vont-ils arriver à se désolidariser du président sortant au mandat terminé et qui les a longtemps couverts et supportés pour finir par épouser la noble cause du peuple qui est de se libérer de ces fétiches du mensonge en politique qui ruinent tous ses espoirs ? Et tout cela en coûte au budget national, au peuple, aux patriotes aux démocrates et à Ousmane Sonko, principale victime choisie agneau du sacrifice-libation sur l’autel de la Françafrique. À quel prix, se demande-t-on encore ? Hé bien au prix du schisme, de la division, des dissolutions, des ruptures, du clash, du chaos dans la recherche du mieux diviser pour régner encore. Guerre, crise, troubles, manifs, libertés, tout y passe rien que pour conserver le pouvoir au péril de nos vies à toutes et tous. Nous voilà avertis. A bon entendeur salut PROS. Reviens-nous ! Nous t’aimons tous sans haine ni aucune argumentation. Brave opposant avec 30 jours de grève de la faim à son compteur. Du jamais vu !
Par Khaly Moustapha LEYE (correcteurs de presse. Bax baxa)