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«Notre pétrole est à nous» Ahmed Khalifa NIASSE

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Notre pétrole est à nous

L’Etat du Sénégal a-t-il usurpé aux citoyens sénégalais que nous sommes la qualité de propriétaires de nos gisements pétroliers et autres biens miniers . Tels que le fer, les phosphates, le zircon, l’or …. Tout à fait.
Je suis prêt, avec tout citoyen sénégalais qui le souhaite, à porter plainte devant les instances nationales et internationales pour cette usurpation par l’administration de nos biens. Au point de les vendre, de les louer, d’autoriser leur exploitation.
Non! L’Etat sénégalais n’a aucun mérite sur l’existence de ces biens. Ces biens, comme aux USA, appartiennent aux citoyens.
L’Etat sénégalais, en se déclarant propriétaire sous entend que nous autres citoyens sommes sa propriété aussi .
Depuis quand l’administrateur d’une chose en devient-il le propriétaire?
Il y a d’autres administrateurs. Les administrateurs de biens sociaux, de biens divers n’en deviennent jamais les propriétaires.
L’administration n’est là que pour administrer la société. Non pas pour devenir la propriété de ce qui appartient à cette même société.
Il y a un distinguo net entre l’administration sénégalaise et les biens appartenant à tous les Sénégalais. Des derniers nés aux derniers morts.
Alors comment l’administration sénégalaise peut elle se permettre de partir de sa qualité d’administrateur pour transformer cette administration en propriété?
Non, je ne suis la propriété de personne! D’aucun homme sur terre. Aucun homme ne m’a créé . Même si mes parents m’ont administré.
Cette question doit faire l’objet d’un débat pour que nous Sénégalais nous définissons qui nous sommes par rapport à l’administration .
Si cette relation est de propriétaire à propriété je me déclare comme étant libre de cette propriété.
L’administration sénégalaise ne peut être propriétaire des biens de notre sous-sol . C’est comme si nous autres nous n’existions pas. Et que seule notre administration existe.
Nous existons en dehors de toute administration de tout genre.
Nous n’étions ni la propriété du Bourba Djolof, ni celle de Lat Dior ou de Maba . Encore moins de Serigne Louga, de Serigne Ndakarou. …..
Nous sommes nés libres sur cette terre qui lorsqu’elle s’appauvrit nous devenons pauvres. Et comment voudrait on que quand elle devient riche nous soyons en dehors de cette richesse?
Non! La richesse nous appartient. C’est la vraie indépendance. Il n’y a pas de raison pour qu’un citoyen américain soit le propriétaire de son pétrole, de son gaz ou de son or alors le Sénégalais n’est propriétaire de rien. Même ses propres impôts sont la propriété de l’administration.
Alors souvenons nous de la base de l’indépendance américaine. Lorsque la Grande Bretagne qui les colonisait leur imposait l’impôt. Ils ont dit non. Pas d’impôt s’il n’y a pas de représentant pour contrôler .
Alors contrôlons nos impôts qui servent à des bals populaires, à acheter du champagne dans les palais et autres ambassades.
L’impôt vient du verbe imposer. Si on nous l’a imposé nous nous libérerons de cet impôt. Et c’est ça la véritable indépendance. L’impôt nous devons le payer en surveillant au jour le jour comment cet argent a été dépensé.
Je paye bien mes impôts. D’ailleurs au Sénégal nous avons un impôt qui est qualifié de feignant. C’est à dire indirect. Un impôt qu’on collecte en dormant . C’est le cas de l’essence . Tous les impôts sont portés par l’essence. Parce que personne ne peut s’empêcher de payer le prix du litre d’essence. En le payant vous l’acheter cinq fois plus cher que son prix réel . Pour que les gens des impôts se targuent de l’avoir récolté et en font même un fond commun . N’est-ce pas de l’esclavagisme déguisé?
Les néo Toubabs que sont les noirs à tête coloniale ne sont que les nouveaux bourreaux . Maîtres avec canons et cravache contre la citoyenneté du citoyen. Parce qu’ils lui prennent tout ce qui est à lui et ne lui donnent rien.
Les revenus miniers doivent être distribués à égalité pour le compte de tous les citoyens sénégalais . Chacun doit recevoir annuellement son virement ou son mandat. Chacun des dix huit millions doit recevoir sa part des revenus du pétrole directement. Comme un bien personnel dont il pourra faire ce qu’il veut.
J’avais déjà conseillé à Khadafi qui l’avait appliqué juste avant sa disparition causée par la France et l’Occident comme vous le savez.
J’ai combattu pour que la France nous libère. En ces périodes on me prenait pour un rigolo quand je m’exprimais dans les radios et les télévisions . Pour nos journalistes c’était tellement insensé qu’ils esquivaient la question. Personne ne vous posait la question et personne ne vous permettait de vous exprimer en ce sens. Jusqu’à une période récente. Vous pouvez le voir notamment avec la RFM. Aujourd’hui j’ai fait assez d’émules pour cette question. Elle devenue politique et quelques fois gouvernementale . Alors que je vis encore. Même si comme tout le monde je ne sais pas encore pour combien de temps. Le reste de mon temps je le consacrerai à lutter pour libérer le peuple sénégalais du joug de son administration. Qui le vole, qui le traite comme esclave, qui s’approprie ses biens . Qui est même feignante en prenant ses biens, à partir de la pompe notamment.
Je voudrais que le néo Sénégalais soit libre du joug de l’administration.
L’administration peut administrer et coordonner mais ne peut pas être la propriétaire de nos biens. Non!
Il faudra enlever le ministère chargé du pétrole, des mines et autres.
Laissez les Sénégalais s’organiser en sociétés privées et maintenant aller prendre de la poche de l’État nos biens.
Ceci va faire l’objet d’une chronique où on va diffuser, approfondir, argumenter la propriété usurpée des biens du pétrole par l’administration.
L’administration ne doit être propriétaire de rien .
Ce n’est pas parce que nous avons élu des personnes pour nous administrer que nous en faisons pour autant nos propriétaires, nous en tant qu’esclaves.

Dr Ahmed Khalifa Niasse


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