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Législatives : dérapages, discours va t’en guerre, forces occultes…et si l’avenir du Sénégal ne tenait qu’en un fil ?

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En prélude aux législatives, le Sénégal bouillonne, et les partis et coalitions entretiennent des relations sulfureuses. Des points de presse qui s’enchaînent dans le seul but de se crêper les chignons. Le niveau de communication du pouvoir comme de l’opposition est, à qui veut l’entendre, trop bas. Le pays se trouve être à fleur de peau, où un seul faux pas y installe le chaos. 

Yewwi/Wallu à la place de la nation : des discours belliqueux et irresponsables ?

Le vendredi 8 juin s’est tenu à la place de la nation le grand rassemblement de l’inter-coalition Yewwi/Wallu. En effet, depuis la préparation des législatives au Sénégal, le pays semble être dans une longue nuit. Pouvoir comme opposition s’adonnent à des discours de niveaux… lamentables ou le concours de l’insolence a atteint son paroxysme ! Partant de la décision du conseil constitutionnel d’invalider la liste proportionnelle de YAW, ladite coalition crie au complot et ne compte pas lâcher du lest. En guise de riposte, une grande manifestation à été organisée à la place de l’obélisque, manifestation qui révèle au grand jour l’état d’esprit de certaines politiques. En effet, lors de ce rassemblement, des discours de va t’en guerre ont été notés par certaines formations politiques. L’état frileux et sensible du pays est sujet à prendre garde à certaines déclarations sensibles, à plus de dextérité pour préserver la stabilité du pays. Le leader incontesté de l’opposition Ousmane Sonko s’est fait encore remarqué. Le fougueux leader de Pastef incarne bien ce que l’on peut qualifier de « bourreaux » pour le chef de l’état Monsieur Macky sall. Lui-même l’a confirmé entre deux mots : « D’ici les présidentielles, Macky Sall n’aura pas la paix ».

D’autres plus frivoles, s’adonnent à la diffamation et d’offense au chef de l’état. Quid alors du député Cheikh Abdou Bara Dolly ? Un discours de bas niveau dont les circonstances ne s’y prêtaient absolument pas. Résultat, il se retrouve entre les filets des pandores, en attendant d’être éclairé sur son sort.

Annulation des législatives : le ton monte 

Parrains de trop, parrains volés, et non respect de la loi paritaire, des erreurs anodines qui relèvent de l’incompétence et du manque de sérieux des acteurs politiques. L’organisation des législatives à levé le voile sur beaucoup de choses. Des recours déposés puis rejetés, YAW est évincé par le conseil constitutionnel qui invalide alors sa liste nationale. Cependant la coalition avale durement cette pilule et s’est faite entendre à travers un rassemblement. Les leaders de YAW, lors de leur manifestation menacent de faire annuler les législatives du 31 juillet si toutefois le conseil constitutionnel ne lève pas le pieds. D’un ton sec, ils soutiennent à l’unisson que la tenue des élections est impensable sans la validation de leur liste proportionnelle où Sonko en est la tête de liste.

« Ça, c’est devant nous », dixit Macky Sall 

Le pensionnaire du Palais lui, entend bien tenir ces élections. Resserrant ses poings, il dit à qui veut l’entendre que : « De toute façon le pays va tenir ces élections ». Un bras de fer qui s’annonce alors entre l’opposition et le pouvoir qui se regardent en chien de faïence.

Manifestation du vendredi 17 Juin, vers un vendredi de tous les dangers ?

La loi électorale sévit ! Alors que la formation politique BBY prévoyait une manifestation ce mercredi 15 juin, sa demande auprès du gouverneur se verra rejetée au nom du respect de la loi électorale qui interdit toute manifestation de propagande avant l’ouverture des campagnes pour les législatives. Même le président Sall n’est pas épargné. Le Président Macky Sall devait effectuer, les 17 et 18 juin, une tournée économique à Kolda et Sédhiou Au menu de l’agenda présidentiel : inaugurations et lancements de travaux d’infrastructures. Or, sous le poids du code électoral, cette tournée est tout simplement annulée. Cependant si Benno s’est plié aux volontés du gouverneur, Yewwi est dans la logique de déroger à la règle. La coalition soutient mordicus qu’elle tiendra cette manifestation bon gré mal grès. Une situation complexe qui risque de tout faire partir en vrille !

Quand Aminata Touré et Yankoba Diattara passent un savon à Ousmane Sonko ! 

Apostrophant Sonko, les deux ont bien employé un vocabulaire dépréciatif. S’il n’est putschiste comme le qualifie la tête de liste nationale de Bby Aminata Touré, Ousmane Sonko, selon Yankoba Diattara n’est rien d’autre qu’un manipulateur, un pyromane prêt à faire réduire en cendre le Sénégal.

Et Ameth Suzane Camara qui en rajoute une couche! 

Lamentable discours, lamentables propos. En effet depuis que les médias et autres éditions créés des politiciens, les mots ne valent plus rien ! Pour ne pas épiloguer, certainement atteint de diarrhée verbale, Ameth Suzanne Kamara appelle à éliminer Sonko au nom de la stabilité du pays. Et curieusement, il ne sera pas inquiété alors que ce genre de déclaration constitue une menace à la vie d’une personne, à savoir Ousmane Sonko.

Alerte forces occultes ! 

 L’information à été relayée par M. Oumar Guèye, ministre des Collectivités Territoriales et porte parole du gouvernement . Des rebelles seraient interpellés lors du rassemblement de Yewwi/wallu à la place de l’obélisque. Une situation qui crispe l’atmosphère sur une éventuelle infiltration de forces occultes dans le pays. In fine, on assiste à un remue-ménage indescriptible à la veille des législatives au Sénégal, où l’insolence est la mieux partagée.  Dès lors, il convient de rappeler que c’est une grande agrégation d’hommes saints d’esprit et chaud de cœur qui crée une conscience morale appelée, une Nation.

 

Weex-Dunk (Plume-Blanche)

 

 

 

 

 

 

 

 


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