Lancement de l’usine de dessalement des Mamelles : Un projet pour renforcer la fourniture d’eau potable sur l’axe Dakar-Thiès-Mbour

L’augmentation de la population Dakaroise à une vitesse fulgurante a entraîné avec elle l’augmentation de la consommation en eau douce. Sa fourniture est donc devenue un casse-tête pour le pouvoir central. C’est ainsi que le gouvernement du Sénégal s’ inscrit dans une dynamique de renforcer la capacité de production.

En juillet 2021, KMS 3 est lancé. Cette usine dans le long terme aura une production de 200 000 m3. A cela s’ajoute d’ici 2025 la production de l’usine de dessalement d’eau de mer des Mamelles. Ce projet issu d’un partenariat avec le Japon va générer 15% de l’ensemble de l’eau consommée à Dakar. Pour ce faire, la matière première sera l’eau de mer. Elle va subir un traitement dénommé « osmose », explique El Hadj Ada Ndao, coordonnateur du projet. S’agissant de l’impact environnemental, El Hadj Ada Ndao fait savoir que « la profondeur de la côte des mamelles permettra de rétablir l’écosystème ». Par ailleurs, un récif artificiel sera installé pour favoriser la reproduction des poissons. Toujours dans ce sens, El Hadj Ada Ndao a fait savoir que la plage restera toujours accessible au public à la fin des travaux.

Un vivier d’emplois pour la commune de Ouakam

Prenant la parole, le président Macky Sall a rappelé que ce projet vise principalement « le renforcement de la production » mais aussi « la diversification des sources d’eau » afin de diminuer « la forte dépendance de la capitale au lac de Guiers ». Macky Sall a, en outre, affirmé que ce projet générera des milliers d’emplois et il a souhaité que les habitants de la localité soient favorisés. Ce qui serait une aubaine pour les habitants de Ouakam, commune abritant le projet. Le maire, qui était présent à la cérémonie, a exprimé sa satisfaction de voir une telle infrastructure dans sa commune. Abdou Aziz Gueye a aussi appelé ses administrés à s’approprier le projet.

L’usine de dessalement a été financée par le Japon à travers son Agence de Coopération internationale (Jica). C’est ainsi que l’ambassadeur du Japon a réaffirmé la volonté de son pays de continuer à appuyer le Sénégal à travers notamment « un appui technique grâce à l’expertise japonaise ». Rendez-vous est donc pris d’ici 2024 pour la livraison du site.