Et Sonko siffla la fin de la récréation, par PMD
Et Sonko siffla la fin de la récréation
Le président Bassirou Diomaye Faye avait annoncé la couleur : il voulait un Premier ministre fort. Il voulait des ministres forts, des directeurs généraux forts. Ce qui, à l’époque, semblait être une simple déclaration d’intention est aujourd’hui devenu une réalité politique palpable. Car en la personne d’Ousmane Sonko, le Sénégal a bel et bien un Premier ministre fort — fort dans ses convictions, fort dans sa parole, fort dans sa cohérence.
Un homme capable de dire la vérité sans dogmatisme, d’assumer des positions claires sans arrogance, et de tenir une ligne ferme sans tomber dans la suffisance. Un homme qui incarne une autorité apaisée mais résolue.
Mais au-delà du discours politique, la question centrale posée par ce nouveau style de gouvernance est celle du modèle de société que nous voulons bâtir ensemble. On parle souvent de développement, de progrès, de rupture. Mais de quelle société voulons-nous réellement hériter ?
Est-ce une société où n’importe qui peut se lever du jour au lendemain, faire le tour des chaînes YouTube pour insulter, calomnier, exposer des vies privées, répandre des insanités… et rentrer tranquillement chez lui, convaincu d’être au-dessus des lois ? Est-ce une société où la vulgarité fait plus d’audience qu’un hommage à Cheikh Ahmadou Bamba ? Où la sexualisation du contenu l’emporte sur la transmission de valeurs ?
Notre société est malade. Nous le disons depuis des années, mais nous continuons à valoriser l’inutile, à applaudir l’irrespect, à nourrir les contenus vides de sens. Un live sur un supposé divorce attire plus de spectateurs qu’un documentaire sur l’histoire ou la spiritualité. Est-ce cela que nous voulons transmettre aux générations futures ?
Il est temps de poser les vraies questions. Et il est surtout temps d’agir avec courage et pédagogie. Car l’une des missions les plus essentielles de ce gouvernement, c’est aussi de proposer un nouveau modèle de société, fondé sur le travail, la dignité, le respect, la vérité. Une société où les gens sont trop occupés à construire pour perdre leur temps à détruire.
Comme l’a si bien dit Sonko, la fermeté est nécessaire, mais elle doit être accompagnée d’une action éducative et structurante. Il faut sanctionner les dérives, oui. Mais il faut surtout montrer le bon exemple, tracer une direction claire, et donner envie d’y adhérer.
Et cela commence maintenant. Parce que le Premier ministre fort est là. Et avec lui, c’est toute une nouvelle ère qui commence.
La récréation est finie.
Pmd
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