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Contribution: Macky et Sonko, faites la paix pour la souveraineté sécuritaire nationale !, Par Zaynab SANGARÉ

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En tant que femme citoyenne du pays, je suis peinée de constater que le Sénégal , qui a toujours connu une stabilité, une tranquilité et une cohésion sociale enviable depuis les indépendances, vit des moments sombres de son histoire. Et pourtant, l’harmonie et la joie d’y vivre ont été visibles jusqu’à une date récente. Mais, depuis 2021, une histoire de viol présumé, opposant le leader du parti «pastef les patriotes» et la masseuse Adji Sarr nous plonge dans une inquiétude totale. Il me suffit de voir les postures, les changements, les discours à charge ou à décharge et les orientations et basculements des idées des politiques et sympathisants depuis l’envoi de ce dossier à la chambre criminelle pour comprendre l’urgence d’agir et résoudre cette situation susceptible d’installer le chaos dans le pays. Pouvoir comme opposition s’accrochent à ce dossier qui risque de nous plonger tous dans le chaos. Le positionnement des uns et des autres se définit selon leur camp. Les défendeurs enflamment pour garder leurs avantages du pouvoir. L opposition affiche une volonté de braver les interdits pour accéder au pouvoir. Consciente de l’aboutissement de ces méthodes dramatiques au risque d’installer des tensions fâcheuses ou mortelles, j’implore l’intervention rapide de tout porteur de voix, particulièrement, les khalifes généraux. Sinon…
Sans une intervention efficace, nous risquons de vivre des lendemains regrettables. Même si nous ne le souhaitons pas. En tant que citoyenne, je reste persuadée que mon cher pays, le Sénéga,l est un pays magnifique. Il est même envié au niveau de la sous-région pour sa stabilité, son attractivité, son hospitalité et sa solidarité légendaire. C’était un pays pacifique avec une harmonie de vie relationnelle dense. Mais depuis l’éclatement de l’affaire Adji Sarr et Ousmane Sonko, des comportements bizarres et des agissements inhabituels gagnent du terrain et prennent confortablement place. Des injures et des calomnies deviennent des armes de destruction massive. Rien ne se pardonne. Cette absence de tolérance, qui n’est pas sénégalaise, a entraîné des réactions mortelles, suite à la première convocation du leader de Pastef au mois de mars 2021. J’ai remarqué à cette époque que certaines personnes sous l’emprise de la quarantaine due à la Covid-19 et éprises de justice s’étaient levées pour s’opposer à ce qu’elles qualifiaient de provocation et d’une volonté d’éliminer un adversaire politique après la sortie médiatique de l’accusé. Le pouvoir et l’opposition s’affrontaient et il y a eu beaucoup de mal avec des morts.Cette résistance inhabituelle des jeunes et autres scènes de violences avaient occasionné 14 morts, sans responsables.
Ainsi, il faut se rendre dans certains lieux pour se rendre compte de la crainte des Sénégalais. En tant que journaliste, trop présente dans la quête d’information, j’ai constaté que les populations sénégalaises sont plus qu’inquiètes avec l’intensification des violences verbales, suite à l’envoi du dossier Adji Sarr- Ousmane sonko à la chambre criminelle. Cette situation si elle n’est pas résolue dans l’amiable, elle risque d’inscrire le Sénégal sur une page délicate de son histoire. Tout le monde sait que nous sommes exposés à des moments fatidiques au risque de dégénération dramatique. Il suffit de lire certains journaux pour se rendre compte de la nécessité d’agir afin de freiner les ardeurs des uns et des autres. L’ambiance devient depuis, plus hostile et réfractaire. Le mortel combat semble inévitable. N’oublions pas que dans tout problème, il y a des solutions. Le Sénégal est une grande Nation qui a toujours su préserver sa stabilité grâce à des concessions, des consensus et une grande souveraineté religieuse, incarnée par nos khalifs généraux.
Je plains mon cher pays, le Sénégal et je plains aussi mes compatriotes qui n’ont pas quelque part où ils peuvent se réfugier. Même si le pays a vécu autrefois, toutes sortes de tyrannies politiques dans des contextes autres que celui en cours. Je suis craintive avec une peur qui ne m’a jamais occupée. Sérieusement, je reste convaincue que la situation actuelle mérite une réactivité et une diligence rapide.
Du temps de Senghor, d’Abdou Diouf et d’Abdoulaye Wade, il n’y avait pas cette forte présence des réseaux sociaux, ni les découvertes de pétrole et de gaz. Il n’y avait pas la guerre Russo ukrainienne et la France n’était pas expulsée par ses pays colonisés sous l’emprise d’autres maîtres. Mais aussi, les coups d’État africains n’étaient pas aussi fréquents.
Éprise de paix et de justice, je suis comme bon nombre de Sénégalais et Sénégalaises, à la quête d’une solution solvable, constructive et profitable au pays. En réalité, le Sénégal n’avait pas à l’époque de Senghor, Diouf et Wade, un jeune président, nommé macky Sall à la tête de l’union africaine qui incarne aujourd’hui, l’émergence avec une gouvernance de réalisations concrètes. Idem, le Sénégal n’avait pas non plus, un jeune inspecteur des Domaines, radié, aussi engagé, très déterminé et incroyablement ancré dans le cœur des Sénégalais. Face à ce conflit d’intérêt politique, nous remarquons tous qu’Ousmane Sonko nourrit un farouche désir de changer le pays et la façon dont il est géré.
Suivant ce cocktail explosif, j’exhorte les Sénégalais à accepter de voir la réalité en face, avant l’appel solennel des guides religieux. Tout le monde doit militer pour une rencontre entre Macky Sall et Ousmane Sonko. Cette rencontre, uniquement pour une stabilité du pays, doit rester une exigence. Puisqu’elle seule pourra permettre de mettre un terme à toute cette tyrannie. Pas encore de feu. Que Dieu nous en garde. Mais, un « cessez-le-feu » est plus qu’imminent pour la cohésion nationale.
Ailleurs, il faut reconnaître qu’en plus de la demande de paix et de stabilité des populations, je trouve que le rôle des marabouts et autres porteurs de voix dans la résolution des différends est plus que nécessaire. Serigne Mountakha Mbacké avait donné l’exemple, lors de l’ouverture de la Mosquée Massalikoul Djinane. Avec une approche subtile et pédagogique, il avait réussi à réconcilier les deux Présidents, Abdoulaye Wade et Macky Sall. Le marabout avait montré que rien ne vaut la paix.
Dans ma quête de paix et de stabilité, je demande solennellement l’organisation d’une réunion d’urgence nationale des guides religieux afin que le Président Macky Sall et Ousmane Sonko se donnent la main. J’estime qu’il faut trouver présentement et en urgence, un consensus ou compromis sur toutes les mésententes. Personne ne doit rester insensible et sans action aucune face à la montée en puissance de la tension et des violences verbales. Et, il faut considérer que l’élection présidentielle de 2024 doit se faire dans les urnes en toute transparence et tranquillité au nom d’une grande Nation démocratique. L’or, le pétrole, le gaz, le zircon, le phosphate, le nitrate, l’eau et le diamant que nous avons doivent être des ressources qui nous unissent vers la richesse et la prospérité. Je confirme que le Sénégal est un pays spécial qui doit rugir à chaque instant pour montrer la voie vers un lendemain meilleur. Nos anciens combattants l’ont travaillé, Lat Dior Ngoné Latyr Diop, Maba Diakhou Ba, El Hadji Oumar Foutiyou Tall, Bour Sine Coumba Ndoffene Diouf, Alioune Sitoé Diatta… Ce pays de Cheikh Ahmadou Bamba, Mame El hadji Malick Sy, Mame Limamou Laye , Mawlana Cheikh Ibrahim Niass …. mérite la paix.
De mon for intérieur et ultime conviction, je trouve quec’est possible de résoudre l’équation Macky et Sonko qui doivent forcément se réunir autour du baobab sacré, s’entourer des sages pour discuter sur l’avenir d’un Sénégal stable, prospère et meilleur. Je ne doute pas non plus que l’appel à la paix doit être présentement l’affaire de tout le monde. Personne ne doit rester indifférent. Chacun doit faire sienne cette volonté de préserver la paix et la souveraineté nationale. Et pour dire vrai, un pays en construction n’a pas besoin de tensions et de violences mortelles. Une résolution anticipée des conflits devrait être une priorité pour sauver le Sénégal.
Vive le Sénégal !
L’avenir nous appartient tous

Zaynab SANGARÈ , Journaliste au quotidien Le Temoin
Public relation Officer


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