Cherté du coût de la vie, chômage des jeunes, … quand les comptes publics sont en feu !
Cherté du coût de la vie, chômage des jeunes, … quand les comptes publics sont en feu !
» Ce que j’ai trouvé est extrêmement grave « , a déclaré d’emblée Michel Barnier sur l’économie française à son arrivée à la Primature !
Est ce « un aveu d’insolvabilité » de la France, avec des « conséquences dramatiques sur l’économie et sur les populations », comme le soutient récemment l’ex Premier ministre Abdoul MBaye dans une de ses chroniques ?
Je pense pour ma part que nous étions avec le Premier ministre Ousmane Sonko dans un brillant exercice de vérité des chiffres que tout le monde, surtout celui du milieu économique et financier, devrait plutôt apprécier. En effet, le régime déchu nous annonçait en moyenne, un déficit de 5.5 % du Pib. Ce qui est un taux très performant, tenant compte du contexte macro économique difficile. Mais c’est quasiment le double de ce déficit, soit 10.1%, que les vérificateurs ont trouvé !
Sur la dette, l’encours est de 15 664 milliards soit un taux de 83% alors qu’elle était annoncée par le régime sortant à 13 772 milliards soit, 73 % du Pib. Je rappelle que le critère de convergence retenu par l’UEMOA est de maximum 70 %. Pour mémoire, le Président Abdoulaye Wade malgré tout ce qui a été décrié sur sa gestion, a laissé un taux d’endettement qui n’a pas dépassé les 43 % du Pib.
La question qui se pose donc maintenant c’est de savoir où est passé tout cet argent. Car que se soit le coût de la vie, l’emploi des jeunes,…. les routes défoncées, goorgorlu n’a pas senti les milliards prêtés au Sénégal. C’est plutôt un groupe de privilégiés connus du régime déchu, leurs Marabouts et leurs griots, qui se les ont partagés par le jeu de la corruption et le système de rétro commission.
Il s’y ajoute que plus de 2 500 milliards de francs ont été dépensés ces 4 dernières années sous le sceau du secret défense pour échapper aux règles des marchés publics. Moustapha Bâ. Abdoulaye Daouda Diallo, Amadou Bá et Macky Sall himsef, qui sont les principaux responsables du carnage financier, nous doivent bien des explications. Car » plus de 25 000 milliards ont été en plus dépensés durant les 4 dernières années dans des conditions nébuleuses », a précisé le Premier ministre lors de sa conférence presse.
Le Sénégal a été trop lourdement endetté. Le Train express régional (Ter) considéré comme le fleuron du régime de Macky Sall nous a coûté 1 000 milliards de francs avec un service de la dette de près de 50 milliards par an . Le programme de Bus rapide transit ( Brt) quant à lui nous a coûté 400 milliards compte non tenu du service de la dette.
Ce sont entre autres des faits, en plus de ce qui s’est passé avec les fonds de la Covit-19, d’une extrême gravité et qui doivent être mieux décortiqués dans leurs détails et revêtir une qualification pénale. Personne n’a compris que Acelor Mittal soit condamné à payer 2 000 milliards au Sénégal et que c’est seulement 75 milliards qui ont été versés. L’on se souvient encore de la colère noire de Me Abdoulaye Wade à ce sujet.
Ce qui s’est passé également dans les programmes « Heyou NDaw yi », avec le système des financements fictifs qui a englouti tant de milliards, ne peut pas rester impuni, sinon y’aura de quoi désespérer de notre pays.
Les principaux responsables du régime déchu ne parlent pas parce qu’ils savent ce que NDioublang a fait des deniers publics. Ils nous ont volé et menti !
La publication du rapport sur la situation réelle des finances publiques telles que laissée par Macky Sall peut effectivement avoir des conséquences néfastes lorsqu’il s’agit d’engager un emprunt comme dns le cas des eurobonds. Car le taux d’emprunt ne peut pas être le même quand notre dette est à 10% du Pib que quand elle est à 5%. Mais la vertu cardinale de tout état financier est la sincérité d’abord. Et ça personne ne peut le contester
Sheikh Mamadou
Membre de la Coalition Diomaye
