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ATTAQUES CONTRE LES CORTEGES DES OPPOSANTS De quoi le pouvoir a-t-il peur ?

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ATTAQUES CONTRE LES CORTEGES DES OPPOSANTS

De quoi le pouvoir a-t-il peur ?

Ce week end a été émaillé de violences lors des déplacements des opposants Ousmane Sonko et Bougane Guèye Dany.  La caravane du leader de Pastef a été gazée depuis son départ de Ziguinchor avant qu’il ne soit purement exfiltre et ramené manu militari à Dakar. Le leader de Gueum saBopp pour sa part accuse le ministre Abdoulaye Saydou Sow d’avoir envoyé ses nervis pour s’en prendre à lui lors de son passage à Kaffrine. Seulement ces actes n’ont rien de rassurant d’autant qu’en ces périodes de tension, il vaut mieux tenter de pacifier l’espace politique pour éviter les débordements. Etant donné que le pouvoir dit à qui veut l’entendre que son champion a fait ce qu’aucun président n’a encore réalisé dans ce pays, pourquoi donc empêcher les opposants de dérouler, d’aller à la rencontre de leurs militants et sympathisants.

Par El Hassane SALL

Ces temps-ci plus la présidentielle s’approche et plus la tension augmente. Pourtant l’Etat qui est le garant de la sécurité des personnes et des biens doit pouvoir faire en sorte que la situation soit sous contrôle, non pas à usant de l’argument de la force mais plutôt en ayant recours à la force de l’argument. Pour ce faire il doit agir en toute intelligence et éviter d’avoir des comportements qui peuvent conduire à des débordements comme le Sénégal en a connu ce weekend qui a été émaillé de violences lors des déplacements des opposants Ousmane Sonko et Bougane Guèye Dany.  La caravane du leader de Pastef a été gazée depuis son départ de Ziguinchor avant qu’il ne soit purement exfiltré et ramené manu militari à Dakar et barricadé chez lui. Tandis que leleader de Gueum sa Bopp pour sa part accuse le ministre Abdoulaye Saydou Sow d’avoir envoyé ses nervis pour s’en prendre à lui lors de son passage à Kaffrine. Pourquoi s’acharner sur des opposants dont le seul tort est de vouloir aller à la rencontre de leurs militants et sympathisants pour communier avec eux ? Ne sommes-nous plus dans un pays de doit où la liberté de circuler est garantie par la constitution ? De quoi le pouvoir a-t-il peur finalement ? Pourtant opposant, Macky Sall a eu à sillonner le Sénégal de long en large à plusieurs reprises, pour aller à la rencontre de ses militants et sympathisants. Personne n’a entendu ou vu un quelconque acharnement de Fdsou de nervis téléguidés lors de ses déplacements. Et puis ce que l’on ne comprend pas c’est la volonté du régime à vouloir systématiquement interdire ces tournées des opposants alors que ses partisans ne se privent pas d’organiser des « doxantu » et autres rencontres quand ça leur chante.  Si ces foules profitaient de ces occasions pour s’adonner à des casses    ou des actes de vandalisme, on aurait compris ; mais ce sont des militants, sympathisants et   des désœuvrés qui les accompagnent. Et le constat est qu’après le passage de leurs leaders, ces gens se dispersent comme ils étaient venues, sans problème. Donc pourquoi ne pas les laisser se défouler puis rentrer tranquillement chez eux et commenter autourde leur théière ? Pourquoi leur refuser ces rares moments de décompression et de communion avec leurs leaders? Pourquoi créer des tensions là où elles pouvaient être évitées ? Les partisans du président Sall disent à qui veut l’entendre que leur champion a fait ce qu’aucun président n’a encore réalisé dans ce pays, pourquoi donc empêcher les opposants de dérouler ? Qu’est qui fait peur au pouvoir, les nombreuses foules qui suivent les leaders d’opposition ? Etant donné que nous sommes dans un pays de démocratie, tout le monde est libre de choisir qui il veut.   Et aujourd’hui le régime gagnerait à revenir à la raison, en sachant qu’on ne peut pas arrêter la mer avec ses bras. Car, quand les Sénégalais ont décidé de porter le président Wade à la magistrature suprême, personne n’y a rien pu. Malgré les tentatives de diabolisation de son rival de toujours le Ps, il a été porté au triomphe par les populations. Idem pour le président Sall, qui après sa rupture avec Wade est allé à la conquête des suffrages des Sénégalais qui lui ont accordé leurs suffrages malgré toutes les tentatives de diabolisation de ses ex frèreslibéraux, et ils l’ont fait en toute souveraineté. Donc essayer de ramer à contrecourant de la volonté populaire, c’est peine perdue.   Parce que si les Sénégalais décident d’élire un candidat de leur choix en 2024, rien n’y personne ne pourra s’y opposer étant entendu que « Vox populi, vox Dei » « La voix du peuple est la voix de Dieu ». 


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