Incendie criminel du siège de Taxawu – Inculpation d’Assane Diouf : Khalifa Sall dénonce l’impunité et la répression
Incendie criminel du siège de Taxawu – Inculpation d’Assane Diouf : Khalifa Sall dénonce l’impunité et la répression
Quatre mois après l’incendie criminel du siège de Taxawu Sénégal, l’enquête piétine malgré l’existence de preuves. Une situation inacceptable pour Khalifa Sall, qui dénonce un manque de volonté politique flagrant. L’ancien maire de Dakar pointe du doigt une justice à géométrie variable où certaines affaires sont volontairement enterrées tandis que d’autres avancent à une vitesse fulgurante lorsqu’il s’agit de réprimer des opposants.
Dans le même temps, l’inculpation d’Assane Diouf pour “diffusion de fausses nouvelles” suscite l’indignation. Khalifa Sall rappelle qu’Assane Diouf a toujours été un acteur engagé dans la défense des libertés publiques et qu’aujourd’hui, ceux qui étaient en première ligne pour dénoncer les dérives du régime se retrouvent muselés. “On veut réduire au silence ceux qui se battent pour la démocratie”, a-t-il martelé.
Ce climat d’impunité pour certains et de répression pour d’autres traduit une tendance inquiétante. À l’heure où le Sénégal traverse une transition politique délicate, l’affaire du siège incendié et l’inculpation d’Assane Diouf relancent le débat sur l’état de droit et la justice sélective.
Khalifa Sall bande les muscles et met la pression : l’impunité ne saurait être la règle, et la répression ne doit pas devenir un instrument de gouvernance. Reste à voir si ces dénonciations entraîneront une réelle prise de conscience ou si elles se perdront, une fois de plus, dans les méandres de l’oubli.
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