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3EME MANDAT POUR MACKY SALL, MANDAT DE D’ARRET CONTRE OUSMANE SONKO

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3EME MANDAT POUR MACKY SALL, MANDAT DE D’ARRET CONTRE OUSMANE SONKO

Ces 2 mandats qui menacent la paix sociale

Les Sénégalais sont aujourd’hui mal barrés. Pris en étau entre le un troisième mandat du président Sall et un mandat d’arrêtcontre Ousmane Sonko. Le lien entre ces deux mandats est qu’ils peuvent faire basculer le pays dans la violence. Si le président persiste dans sa volonté de briguer un troisièmemandat, ou deuxième quinquennat, cela risque d’être un facteur de troubles. Si le mandat d’arrêt contre Ousmane Sonko est exécuté, il risque aussi d’y avoir une flambée de violence si l’on en juge par ce qui s’est passé après l’énoncé du verdict qui le condamnait à deux ans de prison ferme  pour « corruption de  jeunesse ». Dès lors quelle solution pour ce cassete ?

Par El Hassane SALL

Aujourd’hui malgré le calme précaire qui prévaut dans le pays, l’inquiétude, l’angoisse et l’incertitude du lendemain restent les choses mieux   partagées au sein des Sénégalais. La tête entre les mains, ils s’interrogent sur leur devenir qui devient de plus en plus incertain car la situation risque dégénérer à tout moment si rien n’est fait pour que les uns et les autres reviennent à la raison. Parmi les menaces qui risquent de faire basculer le pays, il y a les deux mandats ; le troisième mandat du président Sall et le mandat d’arrêt contre Ousmane qui peut être lancé à tout moment.D’ailleurs le Garde des Sceaux a récemment déclaré qu’ « on est en matière de contumace et la mesure peut être exécutée à tout moment ». Donc aujourd’hui, il y a deux scénarios probables, soit chacun va jusqu’au bout de sa logique avec tout ce qui peut en découler, soit on s’assoit autour d’une table et on discute, mais certainement pas dans les conditions qui sont celles du dialogue qui a été lancé récemment par le gouvernement.  Parce qu’aujourd’hui la situation est grave, très grave même et aucune action tendant à sauvegarder la paix du Sénégal ne sera de trop. Etant donné que tous les conflits se terminent autour d’une table, mieux vaut anticiper avant que la situation ne prenne des proportions ingérables. Parce que l’exemple des autres pays doit pouvoir nous servir et nous savons tous que les conséquencesengendrées par les conflits sont dévastatrices pour les populations car tout le monde sait quand ils commencent mais personne ne sait quand ils se terminent. Etant donné qu’il vaut mieux prévenir que guérir, il est temps d’agir et de mettre en œuvre des mesures de désescalade pour prévenir davantage de violence et exorciser les démons du mal. Ainsi il faut privilégier la paix sans quoi rien ne pourra se faire, privilégier la compréhension mutuelle et œuvrer pour un dialogueconstructif pouvant aboutir à des solutions pacifiques et durables. Cela est du domaine du possible car l’expertise des Sénégalais a toujours été sollicitée dans de nombreux conflits pour amener les belligérants à la paix. Pour éloignerle spectre de la violence qui se profile à l’horizon, il suffit seulement que le Sénégalais parvient às’appliquer ses talents de négociateur et de médiateur.   Aujourd’hui il ne faut pas que le Sénégal considéré comme une référence à travers le monde à cause de la cohabitation harmonieuse entre musulmans, chrétiens, ethnies perde ses acquis. Sur le plan politique aussi, malgré quelques soubresauts, il a toujours été cité comme référenceavec des alternances réussies et saluées à travers le monde. C’est pourquoi les Sénégalais ont eu mal quand ils ont vu sur les chaines de télévisions étrangères des images qui n’étaient pas à l’honneur de leur pays. Mais ce qui est paradoxal est le fait que depuis la survenue de ces alternances censées imprimer une nouvelle trajectoire au Sénégal, un fossé ne cesse de se creuser entre le pouvoir et l’opposition, entre les jeunes et les traditions, entre eux et les aînés, entre les références sociales et la société. C’est pourquoi aujourd’hui on assiste à des scènes qui dans le temps étaient inimaginables dans le pays de la téranga. Aujourd’hui la priorité des priorités, c’est de trouver une issue heureuse à cette crise qui sévit dans le pays et cela et très possible. Parce que les mécanismes de résolution de ces problèmes existent il suffit de les exploiter. Car le Sénégal traverse actuellement une périodecruciale de son histoire et il faut lui éviter de tomber dans un précipice dans lequel il aura du mal à sortir. Par conséquent inutile de faire du jusqu’au boutisme parce que la situation est grave. « L’acuité des problèmes de survie du plus grand nombre et l’accumulation des périls à l’horizon, exigent de l’ensemble des forces vives du pays une réflexion collective, une mobilisation massive et une action pacifique mais résolue. » dixit les Assisards

SOURCE : TRIBUNE


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